Exercice 1
1.
Affirmation 1 : FAUX
On doit dans un premier temps ranger les nombres dans l'ordre croissant :
4 – 6 – 8 – 9 – 10 – 10 – 12 – 14 – 15 – 16 – 17
La série est constituée de 11 éléments. 11 est un nombre impair.
La médiane est donc égale à la

valeur, c'est-à-dire la 6
e valeur.
Ainsi la médiane est égale à 10.
Vérification : on a bien au moins 50 % des nombres qui sont supérieurs ou égaux à 10 (10, 10, 12, 14, 15, 16 et 17, soit 7 éléments sur 11, soit environ 63,6 %) et on a bien au moins 50 % des nombres qui sont inférieurs ou égaux à 10 (10, 10, 9, 8, 6, et 4, soit environ 54,5 %).
11 n'est pas la médiane car seuls les éléments 12, 14, 15, 16 et 17 sont supérieurs ou égaux à 11, soit environ 45,4 %.
L'affirmation 1 est donc fausse.
2.
Affirmation 2 : FAUX
D'une part :
100
m =

km = 0,1 km
D'autre part :
9,79 s =

Ainsi, la vitesse moyenne en km/h est égale à :

36,77 km/h
La vitesse est légèrement inférieure à 37 km/h.
L'affirmation 2 est donc fausse.
3.
Affirmation 3 : FAUX
Soit un carré dont les côtés ont pour longueur
c avec
c un réel strictement positif.
Alors l'aire (de la surface délimitée par) de ce carré est égale à
c ×
c, c'est-à-dire
c2.
Simplifions le rapport

. On trouve un résultat égal à
c. C'est un résultat qui n'est pas égal à une constante indépendante de la variable. On peut donc affirmer qu'il n'y a pas de relation de proportionnalité entre la longueur d'un côté d'un carré et l'aire de ce carré.
On peut également utiliser un contre-exemple.
Longueur d'un côté | 10 | 20 |
|---|
Aire du carré | 100 | 400 |
|---|
Ce tableau n'est pas un tableau de proportionnalité. En effet, pour passer de 10 à 100, on doit multiplier par 10, alors que pour passer de 20 à 400, on doit multiplier par 20. Il n'y a pas un même coefficient multiplicateur pour passer de la première ligne à la seconde ligne, donc ce tableau n'est pas un tableau de proportionnalité.
L'affirmation 3 est donc fausse.
4.
Affirmation 4 : FAUX
On reconnaît une configuration de Thalès. D'après le théorème de Thalès (car on sait que les droites sont parallèles – on n'utilise la réciproque du théorème que pour prouver que deux droites sont parallèles), on a l'égalité suivante :

Or
AC =
AB +
BC = 3 + 5 = 8. On a donc :

Or on cherche la longueur BD. On va donc utiliser l'égalité :

Afin d'isoler BD, on multiplie par 12 les deux membres de l'égalité :

Ainsi :
4,5 =
BDL'affirmation 4 qui dit que
BD = 4,4 cm est donc fausse.
Exercice 2
L'indice A indique que le nombre recherché
n est un entier et que l'écriture (en base décimale) de
n est de la forme MCDU avec 1
M 
4 et C, D et U des entiers de l'ensemble {0 ;1 ;2 ;3 ;4 ;5 ;6 ;7 ;8 ;9}.
(M pour milliers ; C pour centaines ; D pour dizaines et U pour unités).
L'indice F nous donne directement
U = 4.
L'indice C nous donne
C = 2 ×
U = 2 × 4 = 8.
L'indice D nous indique que le nombre dont l'écriture est M8 est un multiple de 9.
Les multiples de 9 à deux chiffres sont : 18, 27, 36, 45, 54, 63, 72, 81, 90 et 99.
Ainsi, le seul multiple de 9 possédant un chiffre des unités égal à 8 est 18.
Donc M8 est en fait 18. Donc on a
M = 1.
L'indice B nous indique que
n est un multiple de 3, donc la somme de ses chiffres est un multiple de 3. Donc
M +
C +
D +
U est un multiple de 3.
Or
M +
C +
D +
U = 1 + 8 +
D + 4 =
D + 13.
On rappelle que

Les entiers possibles sont donc : 2, 5 et 8 pour que
D + 13 soit un multiple de 3.
Enfin, l'indice E indique que
n n'est pas divisible par 4.
Les trois candidats pour
n sont 1 824, 1 854 et 1 884.
Seul 1 854 n'est pas divisible par 4 (car

n'est pas un entier).
Ainsi,
n = 1 854.
Exercice 5
1.
a.
Le rayon du cuilleron est égal à la moitié de son diamètre, soit

.
Le volume du cuilleron est égal à la moitié du volume d'une boule de rayon
rS = 2,5 cm.
Ainsi :

Ainsi, le volume du cuilleron est bien environ égal à 32,7 cm
3.
b.
On cherche la hauteur
h (
h réel positif) du cylindre tel que

.
Or :
Vcylindre =
Aire du disque de base ×
hauteurVcylindre = π ×
rC2 ×
hLe rayon du cylindre est de
rC = 2,5 cm.
On résout donc :

On divise les deux membres par π (le symbole ne change pas de sens car π > 0) :

On divise les deux membres par 6,25 (le symbole ne change pas de sens car 6,25 > 0) :


Ainsi, la
hauteur minimale du moule de type A doit être
d'environ 1,7 cm pour que la cire ne déborde pas.
c.
Le patron d'un cylindre est composé d'un rectangle et de deux disques.
Le rectangle a pour longueur la hauteur
h déterminée dans la question précédente.
Le rectangle a pour largeur le périmètre du cercle de la base. Or, ce cercle a pour rayon
rC = 2,5 cm, donc la largeur du rectangle est égale à : 2 × π ×
rC = 2 × π × 2,5 = 5π

15,7 cm.
2.
a.
Il faut dans un premier temps déterminer le volume du cuilleron en mL.
On sait que son volume est égal à

cm
3 
32,7 cm
3.
On possède le tableau de conversion suivant :
dm3 ( = Litres) | cm3 | mm3 |
|---|
| | 0 | 0 | 3 | 2 | 7 | | |
À retenir : 1 dm
3 = 1L.
Pour convertir des cm
3 en dm
3, on doit donc diviser la valeur par 1 000 (ou la multiplier par 0,001).
Donc :

cm
3 =

De plus, 1L = 1 000 mL.
Ainsi,

.
Remarque : on aurait pu prouver directement que 1
cm3 = 1
mL.
Utilisons maintenant un tableau de proportionnalité pour déterminer la masse de cire à chauffer :
Masse (en g) | 90 | m |
|---|
Volume (en mL) | 100 |  |
|---|
Ainsi, par proportionnalité, on a

.
Ainsi, il faudra faire fondre
29 grammes de cire pour remplir le cuilleron.
b.
On dispose de 1 kg de cire, c'est-à-dire 1 000 grammes de cire.
Chaque cuilleron va fabriquer une bougie cylindrique de hauteur
h et chaque cuilleron contient 9,375 π grammes de cire.
On a donc le tableau de proportionnalité suivant :
Nombre de bougies | 1 | b |
|---|
Masse de cire en g | 9,375 π | 1 000 |
|---|
Ainsi, on a :

Ainsi, on pourra fabriquer
33 bougies complètes (et une dernière bougie dont la hauteur sera légèrement inférieure à h).3.
a.
Le carré a des côtés de longueurs 4 cm.
On nomme les sommets du carré : A, B, C et D et on nomme les sommets (qui ne sont pas des sommets du carré) des triangles E, F, G et H.
Le triangle ABC est rectangle en B.
D'après le théorème de Pythagore, on a l'égalité suivante :
AC2 =
AB2 +
BC2AC2 = 4
2 + 4
2AC2 = 16 + 16
AC2 = 32
AC =
AC
5,7 cmC'est bien le théorème que l'on utilise et non sa réciproque. La réciproque du théorème de Pythagore sert à prouver qu'un triangle dont on connaît les longueurs des trois côtés (et à priori quelconque) est rectangle. Or, ici on sait que le triangle est rectangle et on cherche une longueur manquante (ici la longueur de l'hypoténuse).
b.
On note O le centre du carré ABCD. O est donc le milieu du segment [AC].
En repliant le patron pour créer la pyramide, les points E, F, G et H sont confondus et on a
AE =
BE =
CE =
DE = 4.
La hauteur de la pyramide a pour longueur OE. De plus, le triangle AOE est rectangle en O.
On peut donc utiliser le théorème de Pythagore et on a :
AE2 =
AO2 +
OE2Or

.
Donc :



16 = 8 +
OE2On soustrait les deux membres de l'égalité par 8 :
16 − 8 = 8 +
OE2 − 8
8 =
OE2OE2 = 8

Ainsi,
la hauteur de la pyramide est égale à environ 2,8 cm.c.
Calculons le volume de la pyramide.
On a la formule suivante :

La base est le carré ABCD et son aire est égale à
AB ×
BC = 4 × 4 = 16.
Ainsi :

Donc le volume de la pyramide est d'environ 15 cm
3.
Or le volume de cire dans un cuilleron plein est d'environ 32,7 cm
3.
On a
Vpyramide <
VCui.
Donc oui, un moule B peut recevoir une louche pleine de cire.On a même : 2 ×
Vpyramide <
VCui, donc avec une louche pleine, on pourrait verser de la cire dans deux moules B et il resterait encore de la cire dans le cuilleron.
4.
a.
Le triangle comporte trois côtés, il faudra donc tracer trois segments (ici de longueur 40 pas).
La mesure d'angle à renseigner (le lutin est orienté « vers la droite ») est 180° − 60° = 120°.
En effet les angles dans un triangle équilatéral ont tous pour mesure 60°.
Ici le lutin regardant vers la droite, on peut assimiler cela à l'angle plat (de mesure 180°) et l'on souhaite qu'un angle de 60° soit tracé, il faut donc bien calculer : 180° − 60°.
b.
Le patron est composé de quatre triangles, on va donc inscrire l'entier 4 dans la ligne L3.
Les longueurs du carré sont de 4 cm, soit 40 pas. On va donc inscrire l'entier 40 dans la ligne L4.
Enfin, les angles dans un carré ont tous pour mesure 90°. Et comme 180° − 90° = 90°, alors on peut inscrire l'entier 90 dans la ligne L5.
On obtient bien le patron de la pyramide.
5.
a.
Dans la cellule B5 on peut inscrire la formule :
=SOMME(B2 :B4)
ou bien la formule :
=B2+B3+B4
b.Une ficelle de longueur de mèche 5 % plus grande est une ficelle dont la longueur de mèche a été augmentée de 5 %. Or augmenter un nombre positif (ici une longueur) de 5 % revient à multiplier ce nombre par

, c'est-à-dire par 1,05.
Dans la cellule D2 on peut ainsi inscrire la formule :
=(B2*3+C2*4)*1,05 c.
On calcule : ((12 + 10 + 7) × 3 + (13 + 15 + 17) × 4) × 1,05 = 280,35.
Ainsi, la directrice devrait commander 281 cm (2,81 cm) de ficelle.
Sujet corrigé réalisé par Jean Delautre, professeur de mathématiques au lycée Notre-Dame de la Paix à Lille.