• Aujourd'hui, le ministère du Travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité définit les politiques sociales en associant d'autres ministères : ministère de la Santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, ministère du Logement, ministère de l'Éducation nationale…
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L'échelon régional est représenté par la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales, placée sous l'autorité du préfet de région. Elle est garante de la mise en application des politiques sociales sur le territoire national et, à ce titre, l'est aussi des agréments dispensés dans les centres de formation des travailleurs sociaux, ainsi que des sélections organisées par les Instituts régionaux en travail social pour l'entrée en formation, ou encore de la certification (épreuve de validation d'un domaine de compétence) pour l'obtention du diplôme d'État.
• La majeure partie des compétences en matière d'action sociale revient au Président du Conseil général. Le département, tout en respectant les orientations nationales, définit lui-même sa politique sociale. Si les travailleurs sociaux œuvrant auprès des ministères et des services déconcentrés (DRASS ou DDASS, Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) sont rattachés à la fonction publique d'État ou à la fonction publique hospitalière, les travailleurs sociaux employés par le département relèvent eux de la fonction publique territoriale, au même titre que ceux employés par les communes.
• Une commune, à travers son Centre communal d'action sociale (CCAS) œuvre, à son niveau, auprès des administrés et plus particulièrement auprès des personnes âgées, des personnes isolées, etc.
Le secteur parapublic (Mutualité sociale agricole, par exemple) et associatif sont également employeurs de travailleurs sociaux selon leur propre convention.
En conclusion, le statut du travailleur social dépend du secteur d'exercice : public (ministère de l'Éducation nationale par exemple), semi-public (Caisse primaire d'assurance maladie) ou privé (association).