La subordonnée conjonctive complétive est à l'indicatif ou au subjonctif : cela dépend du verbe qui l'introduit.
• Après les verbes de sentiment et de volonté, on emploie le subjonctif.
Je crains qu'il soit malade.
• Après un verbe de
déclaration, d'
opinion ou de
perception à la
forme positive, on emploie :
- l'indicatif (Julien dit qu'il n'a pas faim) ;
- le conditionnel, quand la concordance des temps l'exige (Je savais qu'il ne dînerait pas).
• Après un verbe de
déclaration ou d'
opinion à la
forme négative ou dans une
phrase interrogative, on peut employer :
- l'indicatif si le fait énoncé est présenté comme possible (Je ne crois pas qu'il pourra aller au collège demain – pourtant, c'est possible).
- le subjonctif, si le fait énoncé est présenté comme peu probable (Je ne crois pas qu'il puisse aller au collège demain).