• L'intervention sociale considère l'homme et son environnement comme un ensemble de forces en interaction. On estime que « l'homme, être biologique, est aussi déterminé par son groupe de référence, il est également marqué par son enfance, son statut familial, ses relations familiales, son fonctionnement sexuel, il est producteur et consommateur, marqué par son milieu de travail, et son environnement, il est un citoyen et un sujet de droit, porteur de valeurs et de croyances… » (Conseil supérieur du travail social, « L'intervention sociale d'aide à la personne », éditions ENSP, 1998)

• La relation est une composante majeure de l'intervention, qui se caractérise par un partage, une confiance réciproque, une implication personnelle des protagonistes.
La relation à la personne implique que celle-ci puisse être un acteur du changement de sa situation : l'aide ne peut être imposée, l'adhésion est une condition nécessaire. La personne est un acteur social se déterminant et s'adaptant : il est le sujet de sa propre progression.

• Dans la relation d'aide, le travailleur social intervient alors comme un catalyseur, dynamisant les capacités de la personne à élaborer un projet de changement, à trouver des solutions, libérant son potentiel et lui donnant espoir et confiance dans ses propres capacités. Il agit également comme un médiateur ou un intermédiaire entre les organismes sociaux et la personne, afin que celle-ci obtienne la satisfaction de ses droits et bénéficie des prestations diverses. Il l'oriente dans le « labyrinthe institutionnel ».

• Connaissant à la fois, d'une part les populations et leur vécu, d''autre part les contraintes liées aux organisations et aux politiques sociales, le professionnel s'insère dans ce jeu de manière dynamique. Il fait bouger les situations, œuvrant à ce que les usagers conquièrent un espace de vie que leur soit propre.