Réponses aux questions
Question 1
Réponse : d) vous essayez de savoir ce qui ne va pas, en lui faisant des propositions.
Vous essayez de savoir ce qui ne va pas, pour pouvoir le rassurer, vous lui proposez des activités pour lui donner envie d'y participer.
Question 2
Réponses : b) vous proposez aux enfants de manger du pain et le reste du repas, c) vous expliquez aux enfants qu'il y a eu un problème à la cantine et d) vous le signalez au responsable de service.
Il ne faut jamais manger le contenu d'un plat trop recuit, oublié dans le four de remise en température : cela peut être dangereux.
Question 3
Réponse : a) vous mettez l'eau et ensuite le produit.
On dilue toujours un produit concentré dans de l'eau, et jamais l'inverse : le seau doit contenir de l'eau avant d'y verser le volume mesuré de produit concentré. Il faut mesurer la quantité exacte de produit à utiliser : par exemple, on ne doit pas mettre 500 ml de produit dans le verre mesureur si on a besoin de 120 ml, parce qu'on ne reverse jamais du produit dans son récipient d'origine. Une fois dilué, le produit se conserve peu de temps (le temps du travail, généralement) : il ne peut pas être remis en bidon pour être utilisé plus tard.
Question 4
Réponse : d) vous prévenez l'enseignant.
Vous prévenez l'enseignant, qui se chargera de prévenir tous les parents, sans jamais citer le nom de l'enfant qui a des poux.
Question 5
Réponse : a) projet d'accueil individualisé.
Le projet d'accueil individualisé est un document médical accessible uniquement aux médecins (traitant, scolaire, de PMI) et aux infirmiers/infirmières (aux puéricultrices en crèche), car son contenu est couvert par le secret dit « médical ». Les professionnels de l'enfance (ATSEM, enseignant, animateur, etc.) et de la petite enfance (éducateur de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture, etc.) n'ont accès qu'au protocole d'urgence, rédigé par le médecin scolaire ou le médecin de PMI qui a pris connaissance du PAI établi par le médecin traitant.
Question 6
Réponse : c) peut surveiller les enfants en présence de l'enseignant.
L'ATSEM peut surveiller les enfants en présence de l'enseignant, mais rien ne lui interdit (aucune loi, aucun texte officiel) de surveiller seul les enfants (ce qu'il fait parfois lors des activités périscolaires, accueils du matin et du soir, centre de loisirs, etc.). En revanche, si l'ATSEM est seul, il assume la responsabilité des enfants, et peut être éventuellement poursuivi, en cas d'accident, pour défaut de surveillance.
Question 7
Réponses :
c) sommeil léger
et d) sommeil lent profond.
Le sommeil comporte plusieurs cycles : chacun dure en moyenne 90 minutes. Il est composé de trois phases et précédé d'une période d'éveil calme (et non d'endormissement rapide !) qui prépare l'endormissement :
- la phase de sommeil lent (l'activité cérébrale lente permet d'abord la récupération physique, ensuite la récupération psychique et nerveuse) est composée de quatre stades différents (elle dure entre 60 et 75 minutes) : l'endormissement (d'abord la somnolence puis l'assoupissement), le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil très profond ;
- la phase de sommeil paradoxal (activité cérébrale plus intense : elle est peuplée de rêves, ou de cauchemars) dure entre 15 et 20 minutes et s'accompagne de mouvements rapides des yeux (paradoxal, et non parafiscal !) ;
- la phase de sommeil intermédiaire (microréveils avant un nouveau cycle ou à la fin de la nuit).
Question 8
Réponse : d) vous nettoyez avec un produit désinfectant les endroits où les enfants posent leurs mains et vous nettoyez plus fréquemment les toilettes.
La réponse d) est la réponse officielle, attendue par le centre de gestion du Calvados, mais la réponse a) est elle aussi acceptable : vous incitez les enfants à se laver les mains plus souvent.
Question 9
Réponse : c) vous expliquez à la maman de Colin qu'il n'est pas possible qu'il reste à la cantine tant que le PAI n'est pas signé.
Il faut expliquer à la mère de Colin que son fils ne peut pas rester à la cantine — par prudence — tant que le PAI n'est pas signé : en aucun cas la loi ne l'interdit, les PAI n'existent que depuis une douzaine d'années, et les allergies, au gluten ou à l'arachide, depuis bien plus longtemps ! Toutefois, il ne faut pas que la prudence tourne à la paranoïa : le « responsable » de la restauration scolaire ou du service peut autoriser l'ATSEM à prendre le repas de Colin et à le mettre immédiatement au réfrigérateur (il faut surtout former le personnel à bien réagir en cas de réaction allergique : savoir repérer, intervenir, appeler les secours, etc.).
Question 10
Réponse :
impossible de répondre.Le centre de gestion a dû s'emmêler les balais : le seau rouge sert au rinçage des franges sales (moyen mnémotechnique : rouge et rinçage commencent par
r) et le seau bleu (eau tiède et détergent dilué) sert au nettoyage (on trempe dans le seau bleu des franges propres).
Précédée par un balayage humide, la technique de nettoyage « des deux seaux » se décompose en plusieurs phases :
- 1) tremper la frange propre dans la solution détergente du seau bleu ;
- 2) essorer à moitié (pour la nettoyer) la frange à l'aide de la presse disposée au-dessus du seau rouge ;
- 3) laver le sol par bandes régulières en décrivant des 8 et en se plaçant toujours sur la partie sèche ;
- 4) rincer la frange dans le seau rouge ;
- 5) essorer au-dessus du seau rouge avant de replonger la frange dans la solution de lavage (seau bleu, étape 1).
Que faire dans ce cas-là ? Ne pas répondre et adresser sitôt l'épreuve terminée un courrier recommandé au centre de gestion pour lui signaler le problème : joindre au courrier des éléments de preuve (la copie de cette page, par exemple, ou d'un livre, d'un site Internet). Si le centre de gestion reconnaît son erreur, il donnera aux correcteurs la consigne de ne pas corriger cette question, qui deviendra une question neutre (le maximum de points ne sera plus 40, mais 38, puisque cette question vaut 2 points).
Question 11
Réponse : c) développe les objectifs mis en place pour enseigner dans une école selon les consignes nationales.
Question 12
Réponse : c) vous le couchez et en parlez à l'enseignant.
Parmi les réponses proposées, seule la c) est acceptable.
Il ne faut jamais discuter de cela avec l'enfant (si c'est lui qui en parle, il faut l'écouter sans intervenir, et lui dire : je t'écoute) ni surtout avec ses parents, et il n'est pas acceptable de ne rien faire. Dans un premier temps, vous devez en informer l'enseignant, mais, si ce dernier ne fait rien et que la situation perdure, vous pouvez anonymement appeler le 119, pour vous informer et décider d'alerter ou non la cellule départementale de recueil des informations préoccupantes (CRIP), ou d'écrire au procureur de la République.
Si l'ATSEM ne fait rien, sa responsabilité pénale peut être engagée, non pour « non-assistance à personne en péril » (article 223-6 du code pénal) mais pour « non-signalement de personne vulnérable en danger » (article 434-3 du code pénal).
Question 13
Réponse : a) cécité.
La cécité est un handicap sensoriel très fréquent : près d'un million et demi de personnes sont malvoyantes (dont 77 000 aveugles). Les déficiences auditives sont aussi des handicaps sensoriels : trois millions et demi de personnes sont malentendantes.
La myopathie est une maladie qui touche les muscles : c'est donc un handicap physique, ou moteur.
L'allergie alimentaire quant à elle, même lourde, n'est pas un handicap.
Question 14
Réponse : c) 119.
Pour en savoir plus
Le 119, service national d'accueil téléphonique de l'enfance en danger –
www.allo119.gouv.frQuestion 15
Réponse : b) l'inspecteur de l'Éducation nationale.
Le directeur de l'école est un fonctionnaire d'État ; l'Éducation nationale, comme tout ministère déconcentré (et non décentralisé), a sa propre organisation hiérarchique.
Il est à noter que les IUFM ont été récemment remplacés par les ESPE (écoles supérieures du professorat et de l'éducation) qui forment désormais les enseignants.
Question 16
Réponse : c) qu'il est propre le jour.
L'adjectif diurne (jour) a pour contraire l'adjectif nocturne (nuit).
Question 17
Réponse : c) de la construction et de l'entretien des écoles maternelle et primaire.
En matière de construction et d'entretien des établissements scolaires, seules les écoles maternelle et primaire sont de la compétence de la commune. Les collèges relèvent de la compétence du département (conseil général), et les lycées de la région (conseil régional). La rémunération des enseignants est quant à elle de la compétence de l'État.
Question 18
Réponse : c) vous vous partagez les tâches avec votre collègue (donner un coup de balai, vider les poubelles et nettoyer les sanitaires).
Il va falloir pallier les urgences, et vous partager les tâches les plus importantes avec votre collègue : donner un coup de balai, vider les poubelles et nettoyer les sanitaires.
Question 19
Réponse : c) contrôler l'activité de l'enseignant(e).
Le rôle de l'inspecteur de l'Éducation nationale est de contrôler l'activité de l'enseignant(e), qui sera peut-être ce jour-là un peu tendu(e) et qui aura bien besoin que vous soyez encore plus efficace que d'habitude (le binôme que l'enseignant(e) forme avec l'ATSEM donne de bonnes indications sur la manière dont il ou elle gère sa classe).
Question 20
Réponse : c) l'autorité territoriale après consultation du directeur d'école.
Les ATSEM sont des fonctionnaires territoriaux, ils sont nommés par l'autorité territoriale (le maire) après consultation (facultative et indicative) du directeur d'école.
Variantes
Question 2bis
Réponses : a) l'enfant ne communique pas ou très peu et c) l'enfant présente des troubles du langage (mauvaise prononciation).
Pour en savoir plus
Dépistage des troubles de l'audition chez l'enfant –
www.sante.gouv.frQuestion 13bis
Réponse : b) la poliomyélite, le tétanos et la diphtérie.
Pour l'entrée à l'école, deux vaccinations sont obligatoires, sauf, bien sûr, contre-indication médicale (certaines maladies rendent impossible toute vaccination) : « les vaccinations antidiphtérique et antitétanique » (article L 3111-2 du code de la santé publique), ainsi que « la vaccination antipoliomyélitique » (article L 3111-3 du code de la santé publique).
Question 15bis
Réponse : b) tous les jeux qui permettent de remettre en scène des situations.
Les jeux symboliques sont les jeux par lesquels, souvent au travers d'accessoires, l'enfant va reproduire les pratiques du monde adulte qui l'entoure, pour les assimiler (dînettes, voitures, tableau pour jouer à la maîtresse, etc.).
Question 18bis
Réponse : a) l'action de savoir prendre des objets avec la main.
Attention, il ne faut pas confondre la préhension avec l'appréhension, qui signifie ou bien « la peur de ce qui va arriver » (réponse b)) ou bien « le fait de comprendre ce que dit votre interlocuteur » (réponse c)).
Question 19bis
Réponse : b) cellule de recueil des informations préoccupantes.
On signale à la cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) qui dépend de l'Aide sociale à l'enfance (conseil général) les informations préoccupantes concernant « un enfant en danger ou en risque de l'être ». La CRIP évalue la situation et transmet si nécessaire un rapport au procureur de la République (pour que soient mises en place des mesures de protection judiciaire) ; lorsque les enfants signalés ne sont pas maltraités, mais subissent des carences éducatives, l'ASE peut proposer aux parents des mesures de protection administrative.