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Rappels introductifs

Rappels introductifs

La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées(1) a renforcé les actions en faveur des élèves handicapés. Elle affirme le droit, pour chaque élève, à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile et à un parcours scolaire adapté.
En outre, la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de juillet 2013 a renforcé le caractère inclusif de la loi, initialement proclamé en 2005.
Dès l'âge de 2 ans, si la famille en fait la demande, les enfants handicapés peuvent être scolarisés selon les mêmes règles que les autres enfants. Un projet personnalisé de scolarisation (PPS) organise le cursus de l'élève, complété par des mesures d'accompagnement décidées par la commission des droits et de l'autonomie (CDA).
Les conditions de la scolarisation individuelle dans une école élémentaire ou dans un établissement du second degré varient selon la nature et la gravité du handicap.
Dans tous les cas où la situation de l'enfant l'exige, la solution est l'orientation vers un établissement médico-social qui permet une prise en charge complète. Les divers modes de scolarisation s'inscrivent toujours dans le cadre du projet personnalisé de scolarisation (PPS) de l'élève.
En fonction du degré du handicap, il existe différents types d'établissements médico-sociaux. Certains accueillent des enfants atteints de déficiences intellectuelles, d'autres s'occupent des enfants ou adolescents touchés par un polyhandicap(2), enfin les enfants souffrant de déficiences auditives et visuelles graves sont accueillis dans des établissements spécialisés.
À savoir
Le droit à l'éducation pour tous les enfants, quel que soit leur handicap, est un droit fondamental. Les élèves malades ou handicapés ont été pendant longtemps pris en charge par des établissements spécialisés. Aujourd'hui, ils sont de plus en plus intégrés dans le milieu scolaire ordinaire
© Ground Picture / shutterstock
(1)Texte consultable sur www.legifrance.gouv.fr.
(2)Un polyhandicap est l'association d'une déficience motrice et déficience mentale sévère ou profonde.
La scolarisation des élèves en situation de handicap

La scolarisation des élèves en situation de handicap

La scolarisation des élèves en situation de handicap et la personnalisation des parcours de formation nécessitent des aménagements pédagogiques fondés sur une évaluation précise des acquis de chaque élève. Les aménagements peuvent nécessiter, si besoin et sur notification de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), un accompagnement apporté par un accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH)(3).
Cette aide, qui répond aux besoins spécifiques de certains élèves handicapés, permet une meilleure accessibilité aux enseignements dispensés par les professeurs. Il est nécessaire que les autorités académiques se rapprochent des responsables des MDPH afin de mettre en place les outils de régulation des prescriptions, de suivi et d'évaluation des activités des AESH.
Dans les écoles élémentaires, les unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS-école) accueillent des enfants présentant un trouble mental, auditif, visuel ou moteur et pouvant tirer profit d'une intégration en milieu scolaire ordinaire. Les élèves reçoivent un enseignement adapté, et partagent certaines activités avec les autres écoliers. La majorité des élèves de ULIS-école bénéficie d'une scolarisation individuelle dans une autre classe de l'école.
(3)Circulaire n° 2014-083 du 8 juillet 2014, www.education.gouv.fr.
Le projet personnalisé de scolarisation (PPS)

Le projet personnalisé de scolarisation (PPS)

Le PPS a pour but de permettre la scolarisation de l'enfant handicapé dans les meilleures conditions. Il est élaboré par les équipes pluridisciplinaires, qui sont des commissions techniques au service de la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
Dans le cadre de la loi du 11 février 2005, le décret du 30 décembre 2005 concernant le « Parcours de formation des élèves présentant un handicap » a défini le projet personnalisé de scolarisation (PPS) en remplacement de l'ancien projet individuel de scolarisation (PIS).
L'enfant ou l'adolescent présentant un handicap peut bénéficier d'une scolarisation adaptée. Les aménagements de la scolarité sont de nature et d'importance diverses : ils portent sur les objectifs de la scolarisation, sur les aides partenariales nécessaires, sur les conditions matérielles de l'accueil, etc.
Dans ce cas, un PPS est nécessaire. Il permet l'accueil ou le maintien de l'élève en situation de handicap dans des conditions ordinaires de scolarité, tout en assurant un accompagnement par des professionnels du monde médical et/ou médico-social.
Pour permettre la mise en place d'un PPS, la famille doit solliciter la maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Une fois le PPS élaboré par l'équipe pluridisciplinaire de la MDPH, il est transmis à la famille qui dispose de 15 jours pour apporter ses observations. Après accord de la famille, le projet est validé par la CDAPH et transmis à l'enseignant référent qui est chargé de sa mise en œuvre et de son suivi.
Les unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS)

Les unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS)

Les ULIS(4) constituent une des modalités de mise en œuvre de l'accessibilité pédagogique pour les élèves handicapés. Elles proposent, en milieu scolaire ordinaire, des possibilités d'apprentissages souples et diversifiées. Elles ont remplacé les UPI(5) à la rentrée 2010, et les CLIS dans les écoles à la rentrée 2015 (circulaire n° 2015-129 du 21 août 2015).
L'orientation en ULIS d'un élève par la MDPH vise à offrir à cet élève « la possibilité de poursuivre en inclusion des apprentissages adaptés à [ses] potentialités et à [ses] besoins et d'acquérir des compétences sociales et scolaires, même lorsque [les] acquis sont très réduits(6) ».
Chaque unité rassemble des élèves présentant un trouble d'apprentissage particulier selon le caractère qui lui est associé :
  • TFC : troubles des fonctions cognitives ou mentales ;
  • TSLA : troubles spécifiques du langage et des apprentissages ;
  • TED : troubles envahissants du développement (dont l'autisme) ;
  • TFM : troubles des fonctions motrices ;
  • TFA : troubles de la fonction auditive ;
  • TFV : troubles de la fonction visuelle ;
  • TMA : troubles multiples associés (pluri-handicap ou maladie invalidante).
Une ULIS peut bénéficier de l'affectation d'un personnel exerçant les fonctions d'auxiliaire de vie à titre collectif pour participer aux activités d'animation au sein de l'ULIS.
Si une salle de classe est destinée à accueillir les élèves pendant les temps de regroupement, leur classe de référence est celle qui correspond approximativement à leur classe d'âge.
Le rôle de la famille est réaffirmé en tant que partenaire de l'équipe de suivi de scolarisation chargée de vérifier la mise en place du PPS. Dans le cadre de ce dernier, l'élève peut bénéficier d'un soin par des services médico-sociaux ou des professionnels libéraux, y compris durant le temps scolaire et au sein même de l'établissement, mais sous convention, lorsque la situation l'exige.
L'enseignant spécialisé, titulaire du CAPA-SH(7) ou du 2CA-SH(8), affecté sur l'ULIS est nommé coordonnateur du dispositif. Son action se déroule autour de trois axes :
  • l'enseignement aux élèves durant les temps de regroupement,
  • les relations avec les différents partenaires,
  • le conseil de la communauté éducative en tant que personne ressource.
Le projet d'école prend en compte l'organisation du fonctionnement de l'ULIS pour en respecter le caractère inclusif.
L'évaluation du fonctionnement de chaque ULIS s'appuie sur des rapports d'activité rédigés par les coordonnateurs.
À lire
(4)Circulaire n° 2010-088 du 18 juin 2010.
(5)Unités pédagogiques d'intégration.
(6)Circulaire n° 2015-129 du 21 août 2015, www.education.gouv.fr.
(7)Certificat d'aptitude professionnelle pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap.
(8)Certificat complémentaire pour l'adaptation scolaire et la scolarisation des élèves handicapés second degré.
Les moyens humains

Les moyens humains

Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) sont des personnels recrutés soit par l'inspection académique, soit par des chefs d'établissements du second degré, dans le cas des auxiliaires de vie scolaire pour l'aide mutualisée qui interviennent en unité localisée d'intégration scolaire (ULIS), plus rarement des personnels municipaux.
Ils prennent en charge un ou plusieurs enfants sur le temps scolaire, dans une ou plusieurs écoles ou établissements et assurent un accompagnement de l'enfant en situation de handicap sur notification de la CDAPH. Ils sont placés sous la responsabilité de l'Éducation nationale.
Les auxiliaires de vie scolaire « individuels » (AVS-i)
Les AVS-i de l'Éducation nationale sont des assistants d'éducation, recrutés avec le bac au minimum. La durée de leur mission est de 6 ans maximum. L'auxiliaire de vie scolaire peut être amené à effectuer quatre types d'activités :
  • Des interventions dans la classe, définies avec l'enseignant : aider l'enfant pour écrire ou manipuler le matériel dont il a besoin, ou en dehors des temps d'enseignement lors des interclasses, des repas, etc. C'est ainsi que l'AVS-i peut aider à l'installation matérielle de l'élève au sein de la classe (postes informatiques, autres aides techniques, etc.). Cette intervention permet à l'élève de trouver la disponibilité maximale pour sa participation aux activités de la classe. L'AVS-i peut également accompagner l'élève handicapé dans la réalisation de tâches scolaires.
  • Des participations aux sorties de classes occasionnelles ou régulières : en apportant à l'élève l'aide nécessaire dans tous les actes qu'il ne peut réaliser seul, l'AVS-i lui permet d'être intégré dans toutes les activités qui enrichissent les apprentissages scolaires. Sa présence permet également que celui-ci ne soit pas exclu des activités physiques et sportives, dès lors que l'accessibilité aux aires de sport est effective.
  • L'accomplissement de gestes techniques ne requérant pas une qualification médicale ou paramédicale particulière est un des éléments de l'aide à l'élève. Cet aspect important des fonctions de l'AVS-i exige que soit assurée une formation à certains gestes d'hygiène ou à certaines manipulations.
  • Une collaboration dans le suivi des projets personnalisés de scolarisation (PPS) : réunions d'élaboration ou de régulation du PPS de l'élève, participation aux rencontres avec la famille, réunion de l'équipe éducative…
Les auxiliaires de vie scolaire pour l'aide mutualisée (AVS-M)
Dans les structures de scolarisation collective (ULIS), l'hétérogénéité des groupes et la complexité des actions éducatives et pédagogiques nécessaires à la réussite des projets de scolarisation rendent souhaitable, auprès des enseignants, la présence d'un autre adulte susceptible de leur apporter une aide : ce sont des auxiliaires de vie scolaire « collectifs », qu'il convient désormais de dénommer AESH-M, c'est-à-dire « accompagnants des élèves en situation de handicap pour l'aide mutualisée »(9).
À noter
Afin de favoriser la scolarisation des élèves de situation de handicap, il a été décidé en 2014 d'offrir aux AVS (auxiliaires de vie scolaire) une meilleure perspective professionnelle, en permettant à ces personnels d'accéder à un contrat à durée indéterminée (CDI)(10). Les différentes catégories d'emplois continuent actuellement à exister parallèlement, mais la volonté du législateur est bien de professionnaliser ces emplois en assurant de meilleures conditions et d'assurer la continuité du service en maintenant les personnes sur leurs postes par une amélioration du statut.
Désormais, les AESH seront donc titulaires d'un diplôme reconnaissant leurs compétences dans le domaine de l'aide à la personne.
Recrutés généralement par les établissements publics ou privés, voire dans certains cas par l'État, ils bénéficieront d'un contrat à durée déterminée (CDD) pour une durée maximale de trois ans. À l'issue de six années d'exercice, les personnels pourront être renouvelés dans leur emploi sur la base d'un CDI.
(9)La circulaire n° 2003-092 du 11 juin 2003 (relative aux assistants d'éducation) présente dans son titre II les dispositions spécifiques aux assistants d'éducation exerçant les fonctions d'auxiliaires de vie scolaire et décline les interventions de ces personnels.
(10)Circulaire n° 2014-083 du 8 juillet 2014, www.education.gouv.fr.
Des améliorations dans l'accueil des élèves porteurs de handicap

Des améliorations dans l'accueil des élèves porteurs de handicap

Depuis la rentrée 2011
Des assistants de scolarisation qualifiés et recrutés (contrats de trois ans, renouvelables une fois) viennent renforcer les équipes d'auxiliaires de vie scolaire déjà en place pour accompagner les enfants handicapés dans la durée. L'Éducation nationale et les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) expérimentent ensemble, sous la coordination de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, un outil d'aide à l'évaluation des besoins des élèves en situation de handicap.
© Myr MURATET / MAIF
Des enseignants mieux préparés
La part des enseignants qui se consacrent à la scolarisation des élèves handicapés a progressé de 9,5 % en quatre ans. Ils sont 13 547 équivalents temps plein en 2010-2011(11). Pour les établissements relevant de l'Éducation nationale, cette progression est de 14,6 % : ils sont 8 294 équivalents temps plein en 2010-2011. À la rentrée 2012, un nouveau module de formation a été proposé aux enseignants des classes ordinaires pour les aider à mieux appréhender les besoins éducatifs particuliers de ces élèves.
(11)Source : ministère de l'Éducation nationale.
2018 : création des UEMA et UEEA

2018 : création des UEMA et UEEA

Présentée le 6 avril 2018, une stratégie pour l'autisme au sein des troubles du neurodéveloppement (TND) est mise en place sur 5 ans. Elle se traduit par un souci de garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes en proposant :
  • la création de 180 unités d'enseignement en maternelle autisme (UEMA) ;
  • la création de 90 unités d'enseignement en élémentaire (UEEA) dans la continuité des UEMA ;
  • la constitution de 247 classes spécifiques UEMA et UEEA sur tout le territoire.
Qu'est-ce qu'une UMEA ?
Une Unité d'Enseignement en Maternelle Autisme (UEMA) est une structure éducative spécialement conçue pour les jeunes enfants autistes de 3 à 6 ans. L'objectif est de permettre aux élèves de poursuivre une scolarité en classe ordinaire avec ou sans auxiliaire de vie scolaire (AVS). Si ce n'est pas le cas, ils pourront être accueillis en UEEA, en ULIS ou en établissement médicosocial. Le principal objectif d'une UEMA est de fournir un environnement d'apprentissage adapté aux besoins spécifiques des enfants autistes, afin de favoriser leur développement et leur intégration.
Les UEMA travaillent en étroite collaboration avec les familles pour assurer une continuité dans les approches éducatives et comportementales entre la maison et l'école.
Qu'est-ce qu'une UEEA ?
L'Unité d'Enseignement en Elémentaire Autisme (UEEA) partage des objectifs et des caractéristiques similaires à l'UEMA mais est adaptée aux besoins des enfants en âge scolaire élémentaire puisqu'elle s'adresse à des enfants autistes de 6 à 11 ans.
À la rentrée 2022, afin de poursuivre le plan lancé en 2018 en matière d'autisme et de TND, 84 nouveaux dispositifs « troubles du spectre de l'autisme » (TSA) sont créés, portant à 385 le nombre total de dispositifs spécifiques.
À la rentrée 2023, c'est l'ouverture de :
  • 37 unités d'enseignement maternelle autisme (UEMA) ;
  • 44 unités d'enseignement élémentaire autisme (UEEA) ;
  • 29 dispositifs d'autorégulation (DAR) ;
  • 25 postes de professeurs ressources TND, créés pour accompagner les professeurs scolarisant des élèves avec des troubles du neurodéveloppement ; ils viennent s'ajouter à ceux des 101 professeurs ressources « troubles du spectre de l'autisme » (TSA) déjà présents dans les départements.
2022 : le livret de parcours inclusif (LPI) pour un meilleur suivi des élèves
Déployé en janvier 2022, le LPI est une application proposant un outil aux professeurs afin d'accompagner le parcours scolaire des élèves à besoins éducatifs particuliers et permettre une meilleure individualisation des réponses pédagogiques, avant la mise en œuvre ou dans le cadre de la mise en œuvre d'un programme personnalisé de réussite éducative (PPRE), d'un plan d'accompagnement personnalisé (PAP), d'un projet d'accueil individualisé (PAI) ou d'un projet personnalisé de scolarisation (PPS).
En savoir plus
Texte de référence : www.legifrance.gouv.fr
Vidéo explicative : YouTube
2023 : création des PIAL (pôles inclusifs d'accompagnement localisés)
Les pôles inclusifs d'accompagnement localisés (PIAL) sont envisagés comme une solution efficace pour la gestion des ressources humaines, dans le but d'optimiser l'accompagnement des élèves. Ils visent à améliorer l'organisation du travail des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Le rôle principal du PIAL est de faciliter une distribution et une coordination plus efficaces des interventions des AESH, en tenant compte des besoins spécifiques et des horaires des élèves concernés.
Au sein d'un PIAL, les ressources humaines, notamment les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), sont gérées de façon centralisée. Les AESHtravaillant dans un PIAL intervenir auprès de différents élèves dans plusieurs établissements. Cette flexibilité permet d'ajuster l'accompagnement en fonction des besoins évolutifs des élèves et des contraintes des établissements. Le PIAL favorise la collaboration entre les différents acteurs du système éducatif (enseignants, AESH, direction des écoles, etc.) et les familles, pour une meilleure prise en charge des élèves en situation de handicap. Chaque élève bénéficiant du PIAL fait l'objet d'un suivi personnalisé, assurant que l'accompagnement fourni répond à ses besoins spécifiques et contribue efficacement à son parcours scolaire.
Les PlAL (pôles inclusifs d'accompagnement localisés) sont conçus comme un outil de gestion des ressources humaines, permettant de répondre au mieux aux besoins d'accompagnement des élèves, tout en permettant une meilleure organisation du service des AESH. Le PIAL doit permettre de mieux répartir et coordonner les interventions des AESH en fonction des besoins et des emplois du temps des élèves concernés.
En savoir plus
Loi 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance « Loi Blanquer » (Art. 24 -5.b) : www.legifrance.gouv.fr
Circulaire de rentrée 2019 - Pour une école inclusive - circ. 2019-088 du 5 juin 2019 : www.education.gouv.fr
Vade-Mecum des PIAL : www.education.gouv.fr
Règles de recrutement des AESH
Publiés au JO du 14 juillet 2023, plusieurs textes modifient les règles de recrutement et d'emploi des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) ainsi que leurs rémunérations. Ces modifications entrent en vigueur à la rentrée 2023. Cette modification intervient avec le décret n° 2023-597 du 13 juillet 2023 modifiant le décret n° 2014-724 du 27 juin 2014 relatif aux conditions de recrutement et d'emploi des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).
En savoir plus
Décret : legifrance.gouv.fr
Le livret de parcours inclusif (LPI) pour un meilleur suivi des élèves
À la rentrée 2023, plus de 164 000 élèves bénéficient du livret de parcours inclusif (LPI). Cette application poursuit sa progression et s'ouvre à de nouveaux profils : les cadres, chargés du pilotage des écoles et des établissements scolaires, peuvent bénéficier d'un accès à l'application leur permettant de mieux accompagner les équipes enseignantes. Dès la rentrée 2023, les familles peuvent visualiser les aménagements mis en place par les professeurs.
En savoir plus
Aide handicap école : ce dispositif, mis en place en août 2007, constitue un apport significatif pour la scolarisation des élèves handicapés. Les questions posées reçoivent une réponse concrète et détaillée dans les meilleurs délais possibles. Numéro vert d'information sur l'école inclusive pour les parents d'enfant en situation de handicap : 0 805 805 110
Dossier réalisé par Frédérique Thomas, professeur agrégée, docteur en STAPS,
Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand II, mis à jour par Olivier Prézeau en février 2023.
Des ressources à consulter

Des ressources à consulter

Pour bien comprendre et faire valoir les droits des enfants en situation de handicap, la MAIF, en partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale a publié en 2019 Un guide pour la scolarisation des enfants et adolescents en situation de handicap.
Rendez-vous sur : www.maif.fr.
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