Réponses aux questions
Question 1
Réponse : b) vous débranchez la fiche et le signalez au service chargé de la maintenance.
C'est la solution la plus simple : débrancher la fiche et signaler le problème au service de maintenance. Il est toujours de la responsabilité de celui qui détecte un problème (ici, le défaut sur le câble d'alimentation) d'en informer celui qui peut le résoudre (ici, le service de maintenance).
Néanmoins, aucun texte légal ou réglementaire n'interdit à un ATSEM de réparer un câble électrique : il faudrait, pour bien comprendre, remplacer la notion d'interdit par la notion de raisonnable. Il n'est pas raisonnable de réparer un câble électrique quand on n'est pas électricien, et l'ATSEM qui le réparera assumera la responsabilité d'une éventuelle catastrophe (un incendie causé par la réparation de mauvaise qualité, l'électrocution d'une collègue si la réparation est mal réalisée, etc.).
Question 2
Réponse : b) vous saisissez l'enfant par la main et la reconduisez en classe auprès de son enseignant.
Même si l'enfant est difficile et capricieuse, il n'est pas question de la laisser pleurer, seule, dans le couloir. Vous n'avez aucune raison de la gronder, puisque vous ignorez ce qui s'est passé, et ce qu'elle fait là. Il n'est pas non plus nécessaire d'alerter le directeur : les solutions les plus simples sont souvent celles qui causent le moins de problèmes…
Question 3
Réponse : c) vous reprenez l'explication donnée par la maîtresse pour l'aider à remplir sa fiche de travail.
Malheureusement, à l'école, on ne fait pas toujours ce que l'on veut, et Steve ne peut pas rester inactif : vous reprenez donc l'explication donnée par l'enseignante, tout en surveillant les autres, pour aider Steve à remplir sa fiche de travail ; toutefois cela ne doit pas vous empêcher d'essayer de comprendre pourquoi il ne veut pas travailler.
Question 4
Réponses : b) vous lui proposez de goûter, malgré tout, en imaginant un jeu pour lui changer les idées et e) vous faites part du problème à la maman de Gabrielle au moment de la sortie des classes.
On ne force jamais un enfant à manger, mais on peut toujours l'encourager, par le jeu et la discussion, et en discuter avec ses parents, pour adopter une stratégie commune.
Question 5
Réponse : c) vous l'emmenez auprès de l'enseignant pour qu'il décide ce qui doit être fait.
Voici la réponse prudente, qui respecte les prérogatives de chacun : à l'enseignant de décider ce qui doit être fait (il n'empêche que l'enfant doit être nettoyé le plus vite possible).
Question 6
Réponses : b) vous répondez à la maman que son fils est sous la responsabilité de l'école pendant le temps scolaire et qu'il serait souhaitable de prendre rendez-vous avec le directeur pour trouver une solution adaptée et e) vous répondez à la maman de Lucas qu'elle doit s'adresser à l'enseignant.
Ce sont les réponses officielles attendues par le centre de gestion qui a élaboré ce questionnaire. Sur le principe, la réponse e) pourrait suffire.
Question 7
Réponses : e) vous provoquez une réunion avec l'enseignant et le directeur pour envisager une solution, f) vous exprimez votre exaspération à l'enseignant et g) vous changez la couche de l'enfant.
Ici encore, ce sont les réponses officielles. Or il n'est pas évident que le directeur doit être associé à la discussion que l'enseignant et l'ATSEM peuvent avoir ensemble, sauf si l'ATSEM, une fois son exaspération exprimée, n'a pas l'impression d'être entendu. L'enfant n'a bien évidemment pas à souffrir des débats menés au sein de la communauté éducative, et sa couche doit être changée tant qu'une solution satisfaisante n'est pas mise en place.
Question 8
Réponse : c) vous utilisez le pistolet à colle avec précaution dans le local réservé aux ATSEM.
L'ATSEM peut utiliser, avec précaution, un pistolet à colle dans le local réservé aux ATSEM, et en aucun cas à proximité des enfants, dans un coin de la classe. Cependant l'ATSEM peut exiger d'être formé à l'utilisation de ce pistolet, et refuser de s'en servir s'il ne s'en sent pas capable.
Question 9
Réponses : c) vous faites part de votre observation à l'enseignante car vous considérez que le manque de réaction de l'enfant est préoccupant et e) vous intervenez auprès de l'enfant pour l'encourager à participer aux activités.
L'ATSEM fait toujours part de ses observations à l'enseignante, et non aux parents, quand il considère que c'est nécessaire ; ce qui ne l'empêche jamais de discuter avec l'enfant, pour comprendre ce qui se passe, pour l'aider, le rassurer ou l'encourager.
Question 10
Réponse : a) vous faites part de vos observations au responsable périscolaire.
Évidemment, cette situation vous concerne ! Vous devez en faire part au plus vite au responsable périscolaire, et veiller à ce qu'il fasse ce qui est nécessaire : vous verrez bien si la situation s'améliore. Rien ne vous empêche en outre d'appeler le 119 : on ne signale pas au 119 un enfant en danger, ou maltraité, on appelle pour se renseigner, pour savoir comment réagir face à une situation qui concerne le bien-être d'un enfant (le 119 est un numéro anonyme et gratuit). La gendarmerie n'a rien à voir dans cette histoire : Léa n'est pas maltraitée, mais l'absence d'hygiène est une carence éducative qui va permettre aux services sociaux d'intervenir (à noter : on ne peut porter plainte que quand on est soi-même victime : il ne faut pas confondre plainte et signalement).
Question 11
Réponse : d) vous vous adressez à votre employeur pour signaler cette situation.
C'est à la collectivité de régler cette question : elle pourra peut-être accorder une dérogation, ou une dérogation provisoire, ou tolérer la situation tant qu'elle ne pose de problème à personne (mais que répondre aux parents d'un autre grand frère s'il s'étonne de la présence de Gustave alors que son fils n'a pas été admis ?).
Question 12
Réponses : a) vous devez faire en sorte que cette enfant puisse avoir sa place à l'école et vous avez un rôle primordial et c) vous demandez à participer aux réunions du projet personnalisé de scolarisation (PPS) pour faire préciser votre rôle dans l'intégration de Maïté.
Dans un monde idéal sans problème budgétaire, une auxiliaire de vie scolaire (AVS) serait sûrement très utile à Maïté, mais l'ATSEM appartient à la communauté éducative : il lui appartient de faire en sorte que cette enfant puisse avoir sa place à l'école. Par ailleurs, il peut être tout à fait utile, et intéressant, qu'il participe aux réunions du projet personnalisé de scolarisation (PPS) pour faire préciser son rôle dans l'intégration de Maïté.
Question 13
Réponses : b) vous vous adressez à l'enseignant pour évoquer vos inquiétudes vis-à-vis de cette situation, c) vous appelez le 119 (numéro d'appel national de l'enfance en danger) et d) vous tentez de rapprocher Cyril des autres enfants.
Vous vous adressez d'abord à l'enseignant pour évoquer vos inquiétudes vis-à-vis de cette situation, et pour voir s'il partage ou non votre point de vue. Vous appelez le 119 (numéro d'appel national de l'enfance en danger) s'il ne réagit pas très vite, ou pour vous informer sur ce qu'il est possible de faire. Enfin, vous tentez évidemment de rapprocher Cyril des autres enfants, pour qu'il se sente mieux, et apprécie peut-être davantage les moments qu'il passe à l'école, ce qui l'encouragera peut-être à vous raconter les détails de sa vie quotidienne.
Question 14
Réponses : b) avant d'effectuer les tâches demandées, vous vous adressez au directeur de l'école et e) vous faites part à l'enseignant remplaçante que cette réorganisation sera peut-être mal vécue par les enfants de la classe.
Avant d'effectuer les tâches demandées, l'ATSEM demande confirmation au directeur de l'école, pour ne pas être tenu responsable de ce « grand nettoyage » par l'enseignante titulaire, lorsque celle-ci reviendra. L'ATSEM peut aussi indiquer à l'enseignante remplaçante que les enfants de la classe pourraient mal réagir à cette réorganisation.
Question 15
Réponses : a) décompter les enfants d'une classe, c) enclencher l'alarme, e) chronométrer la durée de l'exercice d'évacuation et f) rendre compte au directeur d'école des difficultés rencontrées.
Il faut régulièrement vérifier que les extincteurs sont en ordre de marche, mais ce n'est pas le travail de l'ATSEM, et ces vérifications ne doivent pas être réalisées au moment d'un exercice ou d'une alerte. On ne téléphone pas aux parents, mais rien n'interdit, le soir, de leur raconter que l'exercice a eu lieu, et qu'il s'est bien passé (c'est rassurant).
Question 16
Réponses : a) consulter la partie pédagogique du projet d'école, c) prendre rendez-vous avec le directeur d'école, d) consulter les plannings de service des ATSEM et f) rencontrer les ATSEM en poste à l'école.
L'ATSEM n'a pas à entrer en relation avec le représentant des parents d'élèves élu au conseil d'école (ou alors juste en tant que parent de son propre enfant). Il ne peut bien sûr pas organiser une réunion avec les parents des élèves.
Question 17
Réponses : a) préparer des vêtements de rechange, c) préparer la trousse de secours et f) préparer les étiquettes avec les prénoms des enfants.
L'enseignant pourra proposer à l'ATSEM de construire avec lui le programme de la journée et même, avec son accord, de réserver le lieu de la sortie, ou de vérifier si les enfants peuvent manger sur place, mais l'ATSEM ne peut pas en prendre l'initiative.
Question 18
Réponses : a) vous vous adressez à l'enseignant pour lui demander d'être plus attentif au comportement de ses élèves, c) vous vous adressez à l'enseignant pour rechercher une solution éducative et d) vous rendez les enfants attentifs à leur comportement au cours des ateliers et vous les associez, avec l'appui de l'enseignant, au meilleur usage des locaux.
L'ATSEM s'adresse à l'enseignant pour lui demander d'être plus attentif au comportement de ses élèves et pour rechercher une solution éducative. Quand il travaille avec les enfants, il les rend attentifs à leur comportement et les associe, avec l'accord et l'appui de l'enseignant, à un meilleur usage des locaux (ranger avec les enfants est un acte tout à fait éducatif).
Question 19
Réponse : b) vous évoquez vos observations à l'enseignant.
L'ATSEM s'adresse toujours en priorité à l'enseignant, quand cela concerne le temps scolaire.
Question 20
Réponses : a) asseoir l'enfant, c) mettre des gants à usage unique, e) sortir la fiche de renseignements de l'enfant et f) noter les soins prodigués dans le registre de soins de l'école.
L'ATSEM n'est pas autorisé à donner un comprimé, et doit toujours penser à mettre des gants à usage unique, tant pour se protéger lui-même que l'enfant, avant de soigner un élève. Si les soins dépassent les compétences de l'ATSEM, il convient d'abord d'appeler le SAMU, qui l'autorisera à les prodiguer, ou lui enverra quelqu'un (médecin, pompiers, etc.).