Réponses aux questions
Question 1
Réponse : c) l'ATSEM qui accompagne participe à la bonne organisation matérielle de l'activité (transport, vestiaire, toilette et douche).
L'ATSEM participe à la bonne organisation matérielle de la sortie ou de l'activité (transport, vestiaire, toilettes, douche, etc.), mais il n'entre pas dans l'eau et n'a pas à surveiller les enfants dans les bassins (dans le cadre d'une activité périscolaire, comme un centre de loisirs, les règles d'encadrement sont différentes : l'ATSEM est alors considéré comme animateur et doit donc être dans l'eau).
L'ATSEM ne travaille pas « sous la responsabilité de l'enseignant » ou de qui que ce soit : chacun est civilement, pénalement et disciplinairement responsable de ses actes.
Question 2
Réponses : b) l'école est ouverte 9 demi-journées par semaine, c) la commune doit prendre en charge un nouveau temps d'accueil périscolaire pour les familles qui le souhaitent et f) les ATSEM peuvent encadrer les enfants pendant le nouveau temps d'accueil périscolaire.
Les enfants n'ont pas plus d'heures de cours qu'auparavant (toujours 24 heures), mais celles-ci sont réparties sur 9 demi-journées au lieu de 8. Ce changement n'implique aucun effet sur la sieste ou les vacances. Par ailleurs, les ATSEM peuvent encadrer les enfants pendant les temps d'accueil périscolaire, qui sont organisés par la commune.
Question 3
Réponse : d) vous lui dites que vous ne pouvez pas répondre à ce type de question et la dirigez vers l'enseignant.
Votre obligation de discrétion professionnelle vous interdit de discuter avec un parent d'un enfant qui n'est pas le sien : vous le renvoyez vers l'enseignant.
Question 4
Réponse : b) vous exposez à l'enseignant vos arguments sur les incidences et contraintes que cela génère, dans l'objectif d'aboutir à ce que les activités de fin de journée soient variées.
Il est toujours préférable (et plus constructif) de dialoguer avec l'enseignant, mais, en cas de désaccord grave, ou si les difficultés persistent, il sera peut-être nécessaire de les évoquer, en mairie, avec votre responsable hiérarchique.
Question 5
Réponses : c) vous lui proposez de l'eau à boire et d) vous alertez l'enseignant pour qu'il prévienne la famille.
Vous ne pouvez jamais donner de médicament, sauf ordre exprès du SAMU, que vous appellerez si l'état de santé de l'enfant s'aggrave et que l'enseignant est absent ou ne fait pas le nécessaire. En attendant, faites boire l'enfant et informez l'enseignant.
Question 6
Réponses : a) la directrice de l'école est responsable de la transmission de l'information, c) vous répondez aux sollicitations des parents sur ce sujet lors de la sortie des classes et d) vous êtes attentif(ve) aux comportements des enfants de votre classe (grattages intempestifs) et faites le point régulièrement avec l'enseignant.
Le directeur doit communiquer avec tous les parents d'élèves, sans jamais citer le nom des enfants atteints. Vous pouvez répondre aux sollicitations générales des parents à propos de la maladie (en général) ou de leur enfant, et vous devez tous les observer, pour repérer les symptômes.
Question 7
Réponse : c) les enfants participent sur la base du volontariat, ceux qui préfèrent jouer ont le choix, tant pis s'ils ne rapportent rien à la maison.
La « garderie » est un moment de détente qui ne doit pas copier ou reproduire l'école : il est important que les enfants participent aux activités sur la base du volontariat, au gré de leurs envies (il est même possible de ne rien faire, de jouer seul ou de se reposer).
Question 8
Réponses : a) connaître précisément le nombre d'enfants, b) savoir si les repas sont « bio », d) savoir si certains enfants suivent un régime alimentaire particulier et f) savoir s'il y a des enfants qui relèvent d'un PAI.
Vous n'avez pas à téléphoner aux parents (dans la plupart des communes, un cadre de permanence, facilement joignable à tout moment, appelle lui-même les parents dès que l'ATSEM le prévient, par exemple, qu'un enfant a de la fièvre) et l'intendance (facturation, quotient, paiement, etc.) n'est pas de votre ressort. Vous devez en revanche connaître précisément le nombre d'enfants (idem dans la cour ou pour toute sortie) afin de pouvoir vérifier régulièrement qu'ils sont tous présents (on prend vite l'habitude de les compter en permanence, discrètement). Vous devez connaître les régimes alimentaires spécifiques des enfants ainsi que leurs éventuelles allergies ou intolérances (idem pour les enfants qui ne mangent pas de porc, pas de viande, etc.).
Question 9
Réponses : a) stocker les produits dans un local ventilé et fermé à clé, c) utiliser un produit détartrant pour éliminer les traces de calcaire autour de la robinetterie et d) ne pas mélanger un produit détartrant avec de l'eau de Javel car cela peut provoquer une réaction chimique et un dégagement de chlore toxique.
Les produits d'entretien doivent être conservés dans un local ventilé fermé à clé. Il est possible (et préférable) de détartrer les sanitaires avec du vinaigre blanc : c'est moins toxique, plus écologique, et mois onéreux. Il ne faut jamais mélanger les produits ! Enfin, le pictogramme Xi ne désigne pas un produit inflammable, mais un produit irritant (il faut toujours faire attention à tous les pictogrammes).
Question 10
Réponses : a) le nom et le type de produit et b) le pictogramme de danger.
Le nom et le type de produit, ainsi que le pictogramme qui lui est associé, doivent être reportés sur les pulvérisateurs. Cela ne vaut que parce que le produit est dilué : ne le transvasez jamais pur !
Question 11
Réponses : a) l'ATSEM peut encadrer le temps de récréation, b) l'ATSEM peut surveiller la sieste sous la responsabilité de l'enseignant et e) l'ATSEM est chargé(e) d'assurer la propreté des locaux servant aux enfants.
L'ATSEM ne peut pas encadrer seul la récréation, et ne peut jamais se substituer à l'enseignant. L'ATSEM travaille sous l'autorité de l'enseignant, mais attention à la notion de responsabilité : en cas de problème, un éventuel défaut de surveillance sera reproché à celui qui était présent, et pas forcément à l'enseignant. L'ATSEM n'est pas responsable des élèves, mais doit répondre de la qualité de son travail.
Question 12
Réponse : c) vous devez obtenir l'autorisation du maire de la commune qui vous emploie.
Toute activité rémunérée doit être autorisée par le maire, selon le principe de non-cumul d'emploi (article 25 de la loi du 13 juillet 1983 « portant droits et obligations des fonctionnaires »). Le maire ne pourra autoriser que des activités culturelles (écrivain, artiste-peintre, comédien, chanteur, etc.), sportives (entraîneur, champion), d'enseignement ou de formation et d'éducation populaire (centres de vacances, etc.).
Question 13
Réponses : c) vous consolez l'enfant en lui expliquant qu'il n'a pas de rechange et qu'il doit être mis au sec et au propre, mais que ce n'est que provisoire et d) vous proposez à l'enfant de choisir lui-même parmi deux ou trois pantalons que vous proposez.
Vous consolez et rassurez l'enfant, vous lui proposez de choisir lui-même les vêtements que vous l'aiderez à enfiler, en lui expliquant que ce n'est que provisoire, et que ce sera plus confortable pour lui.
Question 14
Réponses : a) vous vous occupez de lui au même titre que des autres enfants et e) vous vous montrez très attentif(ve) à ce qu'il fait et comprend.
Le principe de la scolarisation d'un enfant handicapé en milieu ordinaire est justement « qu'il soit traité comme les autres » : vous le traitez donc comme vous traitez les autres enfants, vous lui parlez de la même manière et lui faites faire les mêmes activités ; ce qui ne vous empêche pas de manifester de l'attention pour ce qu'il fait, afin de l'encourager.
Question 15
Réponse : a) vous faites part de vos observations (hématomes sur le corps d'Erwan) à l'enseignant, tout en lui indiquant votre préoccupation.
Dans un premier temps, vous devez en informer l'enseignant, mais, si ce dernier ne fait rien et que la situation perdure, vous pouvez anonymement appeler le 119, pour vous informer et décider d'alerter ou non la cellule départementale de recueil des informations préoccupantes (quiconque peut l'alerter).
Question 16
Réponses : b) des gâteaux et des biscuits et d) du pain.
Le gluten provient de certaines céréales comme le blé, le seigle et l'orge, il faut donc éviter ce qui contient de la farine, comme le pain, les pâtes (spaghettis, etc.), les gâteaux et les biscuits.
Question 17
Réponses : b) vous demandez l'identité de cette personne et vérifiez si elle figure sur la liste des personnes autorisées à récupérer l'enfant et e) si cette personne ne figure pas sur la liste des personnes autorisées, vous contactez les parents pour savoir si une personne y figurant pourrait venir chercher Mathilde.
Vous devez vérifier l'identité de la personne qui se présente, et vous ne pouvez remettre l'enfant qu'à une personne autorisée par écrit par les parents (qu'elle soit mineure ou majeure n'a aucune importance).
Question 18
Réponses : a) vous discutez avec elle pour comprendre ce qui se passe et d) vous le signalez à ses parents à la sortie de 16 h 30.
Vous pouvez discuter avec l'enfant et essayer de le convaincre de manger un peu, mais vous ne devez jamais le forcer à manger, que ce soit un aliment particulier ou la totalité de son assiette (proposez-lui un fruit, un morceau de fromage, un yaourt). Informez bien sûr ses parents et surveillez l'enfant dans l'après-midi, en cas, par exemple, d'hypoglycémie.
Question 19
Réponses : a) à usage unique, b) imprégnées d'un produit détergent et e) utilisées en les fixant sur le plateau d'un balai trapèze.
Les gazes servent à dépoussiérer, pas à éliminer les salissures qui adhèrent au sol, mais il existe des produits agglutinants, qui permettent de capter les salissures non adhérentes au cours d'opération de dépoussiérage humide.
Question 20
Réponse : a) 2,7 l de produit.
Vous nettoyez 90 m2 (58 + 32) par semaine, donc 360 m2 par mois (90 × 30) et 3 600 m2 par an (360 × 10, hors vacances d'été) : multipliez 3 600 par 15 (15 ml de produit) et divisez par 20 (20 m2) pour obtenir 2 700 ml (soit 2,7 litres).