Réponses aux questions
Question 1
Réponse : c) regroupement de communes limitrophes qui partagent les ressources, les projets et les prestations.
L'intercommunalité permet à plusieurs communes limitrophes (voisines) de partager des missions (le traitement des déchets, des eaux usées, les transports urbains, etc.), des actions et des investissements (une piscine pour plusieurs communes au lieu d'une piscine par commune, un théâtre, une médiathèque, etc.) au sein d'une communauté de communes, d'une communauté d'agglomération, d'une communauté urbaine, d'une métropole, etc.
Question 2
Réponse : c) du maire et du directeur de l'école.
On distingue l'autorité fonctionnelle (l'enseignant et le directeur de l'école, qui décident et règlent le quotidien) de l'autorité hiérarchique (le directeur du service et le maire, qui recrutent et emploient).
Question 3
Réponse : e) 5 jours.
Il faut prélever cet échantillon au moment du service. Il faut noter la date, l'heure de prélèvement et le nom du produit sur une fiche conservée avec les plats témoins, qui doivent être conservés au « froid positif » (+ 4 °C) ou au « froid négatif » (− 18 °C) pendant au minimum 5 jours (il est recommandé de les conserver une semaine à − 18 °C).
Question 4
Réponses : a) garder le goût et la texture des aliments, b) éviter que les bactéries se multiplient, c) conserver le repas toute la journée et d) éviter les intoxications.
En liaison froide, les plats sont préparés et cuits en cuisine centrale, puis ils subissent une réfrigération rapide avant d'être stockés à basse température : selon la durée de conservation recherchée, on procède à une liaison froide positive (de un à cinq jours) ou une liaison froide négative (plusieurs mois).
La liaison froide est un mode de préparation très hygiénique, qui conserve les qualités nutritives des aliments (goût et texture). La production a lieu en continu : les tâches en cuisine sont mieux réparties sur la journée et sur la semaine. Cette méthode permet d'ajuster les quantités préparées à celles commandées, ce qui limite les pertes, et de regrouper les achats, ce qui a une incidence sur les prix.
L'HACCP est une méthode de gestion de la sécurité sanitaire des aliments, qui s'applique autant en liaison froide qu'en liaison chaude.
Question 5
Réponses : d) vous faites baisser gentiment les niveaux sonores et e) vous appréciez ensemble les niveaux silencieux.
Le repas est un temps convivial de socialisation : si le personnel d'encadrement hurle, si les enfants n'ont pas le droit de discuter entre eux et s'ils sont punis quand ils parlent, la convivialité et la socialisation vont s'en ressentir, mais le temps de repas doit aussi être un temps calme, de détente, il n'est pas question que les enfants puissent crier. Il faut donc leur apprendre à apprécier ce moment.
Question 6
Réponses : e) 220 dl et f) 2,2 litres.
Il y a 110 enfants (25 + 30 + 27 + 28). La dose moyenne de chocolat chaud par enfant est d'environ 20 centilitres. Il faudra donc 20 × 110 = 2 200 cl, ce qui est équivalent à 220 décilitres ou encore 2,2 litres.
Question 7
Réponse : d) 143,06 euros.
La vente des photos rapporte 3,5 × 327 = 1 144,50 euros. Le bénéfice de la coopérative consiste en 12,50 % de cette somme, soit 1 144,50 × 12,5 ÷ 100 = 143,06 euros (c'est plus simple avec une calculatrice…).
Question 8
Réponses : a) vous le déshabillez en respectant son intimité, d) vous le faites boire et c) vous appelez ses parents.
Dans l'ordre : le déshabiller (pour son confort), le faire boire (pour l'hydrater), et le faire boire régulièrement (même un tout petit peu à chaque fois), puis appeler ses parents (le protocole mis en place par votre collectivité peut prévoir que vous appeliez votre supérieur hiérarchique pour qu'il appelle lui-même les parents).
Si les parents sont injoignables dans un délai raisonnable, il faudra par précaution appeler le SAMU, qui autorisera peut-être l'administration d'un antipyrétique, et qui surveillera les autres symptômes (la fièvre peut être le signe avant-coureur de la méningite).
En aucun cas vous n'administrez de médicament à un enfant de votre propre initiative.
Question 9
Réponses : c) vous intervenez sur place pour que l'enfant soit pris en charge rapidement et f) vous lui donnez une à cinq claques dans le dos puis en cas d'inefficacité vous passez à la méthode de Heimlich.
Pas question d'isoler l'enfant, ou alors dans la pièce à côté, plus calme. Donnez-lui une à cinq claques dans le dos pour qu'il expulse le corps étranger qui l'étouffe. Si cela ne fonctionne pas, il faut passer à la méthode de Heimlich : comprimez l'air contenu dans les poumons de la victime en vous plaçant derrière la victime, contre son dos, mettez votre poing sur la partie supérieure de son abdomen, au creux de l'estomac, juste au-dessus du nombril et en dessous du sternum, placez l'autre main sur la première — vos avant-bras ne doivent pas appuyer sur les côtes — et tirez franchement en exerçant une pression vers l'arrière et vers le haut. Un ATSEM doit absolument apprendre et maîtriser cette technique !
Question 10
Réponses : b) c'est un formulaire qui reprend les dosages, précaution et sécurité à prendre sur les produits, c) il en existe une pour chaque produit et e) cela correspond à une « Fiche de données de sécurité ».
La fiche de données de sécurité (FDS) est un outil privilégié pour communiquer des informations sur une substance chimique ou un mélange chimique. Elle est composée de 16 points réglementaires et obligatoires.
Pour en savoir plus
Fiche de données de sécurité –
www.inrs.frQuestion 11
Réponses : a) au moins 1 fois par jour et b) quand cela est nécessaire.
Les recommandations de l'Éducation nationale indiquent « à chaque fois que nécessaire ».
Question 12
Réponses : a) le dosage, c) le temps d'action et e) la température de l'eau pour la dilution.
Il faut toujours respecter le dosage (mettre plus de produit pour nettoyer mieux est souvent contre-productif, et dangereux) ainsi que les consignes mentionnées sur le flacon (température de l'eau, temps d'action, etc.).
Question 13
Réponse : a) par précaution vous préférez évacuer en emmenant les enfants au point de rassemblement et vous faites l'appel.
Il faut toujours être prudent, et alerter sa hiérarchie : un exercice supplémentaire ne peut qu'être bénéfique…
Question 14
Réponses : a) prendre part à des activités pédagogiques, b) surveiller les récréations (activité libre mais avec surveillance) et c) mettre en place des activités de loisirs en liaison avec le projet d'école.
La participation de l'ATSEM au sein de la communauté éducative est de plus en plus importante, mais les activités de soutien scolaire restent de la compétence de l'enseignant.
Question 15
Réponses : a) accompagner un atelier pédagogique, b) préparer un atelier pédagogique, d) animer l'accueil du matin et e) accompagner la sieste.
L'ATSEM ne peut pas évaluer un élève : c'est de la compétence de l'enseignant.
Question 16
Réponses : a) vous lui demandez de rester allongé, c) vous restez près de lui et e) vous lui lisez une histoire.
L'enfant doit rester allongé, ou assis si le mobilier et les locaux s'y prêtent, mais dans le calme : vous vous asseyez près de lui et vous lui racontez à voix basse une histoire.
Question 17
Réponses : b) vous vous installez avec eux pour jouer et c) vous redonnez les consignes et les réexpliquez si besoin.
Vous vous installez avec les enfants pour jouer, vous leur rappelez les consignes, et vous les expliquez de nouveau, si nécessaire.
Question 18
Réponse : c) vous découpez rapidement quelques figures pour que l'atelier puisse continuer.
Un peu d'esprit d'initiative !
Question 19
Réponses : a) vous attendez le signal de l'enseignant, b) vous participez au rangement en redonnant les consignes si nécessaire et e) vous rappelez aux enfants pourquoi ils doivent ranger et ce qu'ils vont aller faire.
Pour que l'enchaînement des activités et ateliers soit plus fluide, vous attendez le signal de l'enseignant, puis vous participez au rangement en expliquant aux enfants pourquoi ils doivent ranger et ce qu'ils vont aller faire ensuite.
Question 20
Réponses : b) d'accueillir un enfant atteint de maladie chronique et d) d'accueillir un enfant avec un traitement spécifique, même avec l'alimentation.
Un projet d'accueil individualisé (PAI) permet d'accueillir un enfant dont l'état de santé nécessite des aménagements et des adaptations (des repas, de l'encadrement, etc.) et risque d'obliger le personnel à réagir à une situation d'urgence : y est donc associé un protocole d'urgence rédigé par le médecin à appliquer avoir appelé le SAMU.