Épreuve de QCM – CIG Grande Couronne, CIG Petite Couronne et CDG Seine-et-Marne – 2013
Dernier essai le - Score : /20
Énoncé

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Sujet
Durée : 45 minutes – Coefficient : 1
L'épreuve comporte 20 questions. Chaque question comporte une ou plusieurs réponses exactes.
Barème de notation
Réponse juste : 1 point (chaque question vaut 1 point qui n'est attribué que si la ou les réponses exactes sont cochées)
Réponse fausse ou incomplète : − 0,25 point (une ou des réponses exactes non cochées, de même que des réponses inexactes cochées font l'objet d'une pénalité de − 0,25 point par question)
Absence de réponse : − 0,25 point (l'absence de réponse à une question fait l'objet d'une pénalité de − 0,25 point par question)
Questions
Question 1
Dans le cadre de ses missions, l'ATSEM peut effectuer les tâches suivantes :
a) soigner un enfant qui s'est blessé légèrement dans la cour, même s'il n'est pas dans sa propre classe.
b) reprendre un enfant qui en frappe un autre lors de la récréation de la pause de midi.
c) couper la viande des enfants de petite section lors des repas, notamment en septembre.
d) apporter le café à l'enseignant de service de récréation.
e) changer un enfant en situation de handicap qui s'est sali, lui donner une douche en cas de besoin.
Question 2
Un parent vous confie son inquiétude car son enfant a été harcelé dans la cour par des grands.
a) Vous écoutez poliment mais vous ne dites rien et ne faites rien.
b) Vous lui dites que vous garderez avec vous l'enfant en récréation pour le protéger.
c) Vous lui dites d'en parler à l'enseignant.
d) Le fait est important : vous en parlez aux fédérations de parents.
e) Vous transmettez à l'enseignant l'inquiétude de ce parent.
Question 3
Pendant la pause méridienne, trois garçons de 5 ans baissent leur culotte et se montrent mutuellement leur sexe.
a) Vous ne dites et ne faites rien.
b) Vous téléphonez au numéro d'urgence « Enfance en danger ».
c) Vous leur faites la leçon et vous les menacez d'une fessée.
d) Vous les prenez à part et vous leur demandez de se rhabiller.
e) Vous informez l'enseignant de l'incident.
Question 4
Parmi ces mises en situation, quelles sont les affirmations exactes ?
a) Un enfant habituellement gourmand refuse de manger : l'ATSEM peut lui proposer de manger mais ne peut pas le forcer.
b) L'ATSEM refuse strictement à un enfant ayant un PAI (aux protéines de lait) de manger le yaourt dont il a envie.
c) Les grandes sections mangent au deuxième service : pour éviter les bagarres dans la cour, l'ATSEM a le droit d'organiser un jeu de ballon.
d) L'ATSEM a le droit de reprendre un enfant qui, à table, menace un camarade avec son couteau.
e) L'ATSEM peut prendre l'initiative d'apprendre à un enfant qui mange avec les doigts à se servir de ses couverts.
Question 5
Quels thèmes l'ATSEM peut-il aborder avec les familles ?
a) aucun : il n'a pas le droit d'évoquer ce qui se passe pendant la journée
b) le déroulement du repas
c) la gestion des vêtements
d) les apprentissages langagiers
e) la sieste de l'après-midi
Question 6
Vous nettoyez du matériel avec les enfants :
a) à l'eau et au savon.
b) avec du produit détergent et des gants.
c) avec des lingettes de toilette.
d) avec un produit antibactérien.
e) vous ne nettoyez jamais d'objets en présence d'enfants.
Question 7
L'entretien régulier du sol de la classe consiste à :
a) dépoussiérer les sols avec une microfibre humide.
b) nettoyer à l'eau avec un détergent multi-usage.
c) utiliser la méthode de lavage en deux étapes.
d) faire à part les plinthes avec une gaze humide.
e) utiliser de l'eau tiède (20-25 °C).
Question 8
Suite à une grosse tempête, la cour de l'école est jonchée de feuilles.
a) Les services techniques municipaux viendront balayer.
b) Les ATSEM n'ont pas à participer au balayage de la cour.
c) La mairie délègue aux ATSEM le soin de nettoyer la cour.
d) Les enfants qui le souhaitent peuvent aider les ATSEM à balayer.
e) Inutile de ramasser les feuilles, elles disparaîtront d'elles-mêmes.
Question 9
Pendant l'atelier, un enfant ingère de la peinture. Que faites-vous ?
a) Vous le grondez pour qu'il ne recommence pas.
b) Vous le faites vomir.
c) Vous prévenez l'enseignant.
d) Vous lui faites boire du lait.
e) Vous lui faites boire du café salé.
Question 10
À l'issue de l'activité peinture, en fin de matinée, l'enseignant vous demande de nettoyer tables et pinceaux.
a) Vous le faites, cela fait partie de vos missions.
b) Vous le faites pour aider l'enseignant alors que cela n'entre pas dans vos missions.
c) Vous ne le faites pas car il faut que les enfants s'en occupent.
d) Vous ne le faites pas et vous chargez deux enfants de le faire.
e) Vous le ferez à 16 h 30 quand les enfants seront partis : ce sera plus simple !
Question 11
Lors d'une sortie piscine :
a) l'ATSEM peut accompagner les enfants à la piscine durant le temps scolaire.
b) l'ATSEM n'est pas tenu d'accompagner les enfants dans l'eau.
c) pour accompagner les enfants à la piscine durant le temps scolaire, il faut au préalable obtenir l'accord de la Direction de l'éducation et de la jeunesse.
d) l'ATSEM qui accompagne les enfants à la piscine intervient uniquement dans le cadre de l'habillage et du déshabillage des enfants.
e) l'ATSEM et l'enseignant sont responsables des enfants dans le bassin.
Question 12
Le BCG est un vaccin :
a) qui se fait par voie intradermique.
b) qui peut provoquer des effets indésirables.
c) qui ne protège pas de la tuberculose.
d) obligatoire pour tous les enfants entrant à l'école.
e) obligatoire pour tout personnel travaillant au contact des enfants.
Question 13
La gale est une affection :
a) non contagieuse.
b) causée par des acariens.
c) causée par un manque d'hygiène.
d) qui provoque des démangeaisons.
e) qui peut se transmettre par l'échange de vêtements.
Question 14
À propos du doudou en petite section :
a) il est conseillé de dire aux parents de repartir avec le doudou.
b) il faut inviter l'enfant à le déposer à l'arrivée en classe dans un lieu précis.
c) il est possible de le redonner à l'enfant au moment de la sieste.
d) il n'est pas conseillé de faire des échanges de doudou entre enfants.
e) l'ATSEM doit inviter l'enfant à le laisser à la maison.
Question 15
À la rentrée, au vu de votre expérience, on vous affecte à la classe d'un enseignant qui prend ses premières fonctions. Quelle(s) attitude(s) adoptez-vous ?
a) Vous avez de l'expérience, c'est vous qui posez les règles de travail commun.
b) Vous précisez d'emblée au nouvel enseignant toutes les tâches que vous ne voulez pas faire.
c) Vous organisez de votre propre chef une réunion lors de laquelle vous expliquez vos modalités de travail.
d) Vous comptez procéder de la même façon que l'année précédente, sans rien changer à vos habitudes.
e) Suite à la demande de l'enseignant, vous présentez vos modalités de travail.
Question 16
À quel interlocuteur vous adressez-vous pour faire valoir votre droit à la formation ?
a) à la Direction des ressources humaines de votre collectivité
b) au centre de gestion auquel est affiliée votre collectivité
c) à votre collègue ATSEM qui a déjà suivi plusieurs formations
d) au service formation de votre collectivité
e) au service formation du rectorat dont votre école dépend
Question 17
Vous rencontrez des difficultés relationnelles avec un élève. Qui contactez-vous en premier ?
a) les parents
b) un collègue
c) l'enseignant de cet élève
d) un enseignant d'une autre école que vous connaissez
e) le directeur de la scolarité, à la mairie
Question 18
Une mère vous demande pourquoi le camarade de classe de son fils est absent. Vous lui répondez que :
a) vous le lui direz lorsque l'élève sera revenu à l'école.
b) vous lui faites confiance pour ne pas ébruiter que le camarade a des problèmes familiaux.
c) vous n'êtes pas autorisé(e) à communiquer sur la situation des autres enfants.
d) l'enfant est malade et vous lui expliquez de quelle maladie il s'agit.
e) vous êtes soumis(e) au secret professionnel.
Question 19
Vous êtes ATSEM et vous remarquez qu'un de vos collègues ATSEM a fréquemment des attitudes vexatoires à l'encontre d'un élève de la classe à laquelle il est affecté. Que faites-vous ?
a) Vous ne dites rien, ce ne sont pas vos affaires.
b) Vous informez l'enseignant de l'élève du comportement de votre collègue.
c) Vous en discutez avec le collègue concerné en dehors de la présence des enfants.
d) Vous allez porter plainte contre votre collègue au commissariat de police.
e) Vous écrivez, de votre propre chef, une lettre de signalement à l'inspection académique.
Question 20
À l'école maternelle, quels sont les professionnels intervenant spécifiquement dans le soutien des élèves en situation de handicap ?
a) l'éducateur de jeunes enfants
b) l'assistant d'éducation
c) l'aide médico-psychologique
d) l'enseignant référent
e) l'éducateur spécialisé
Corrigé

Corrigé

Réponses aux questions
Question 1
Réponses : a) soigner un enfant qui s'est blessé légèrement dans la cour, même s'il n'est pas dans sa propre classe, b) reprendre un enfant qui en frappe un autre lors de la récréation de la pause de midi, c) couper la viande des enfants de petite section lors des repas, notamment en septembre et e) changer un enfant en situation de handicap qui s'est sali, lui donner une douche en cas de besoin.
Il n'entre pas dans les missions de l'ATSEM d'apporter le café à l'enseignant, mais un peu de convivialité entre collègues ne fait pas de mal !
L'ATSEM peut désinfecter — à l'eau et au savon — la plaie d'un enfant, même s'il n'est pas dans sa classe : elle en informe sa/son collègue, et l'enseignant de l'enfant. Il peut changer un enfant qui s'est sali, qu'il soit ou non en situation de handicap (si une auxiliaire de vie scolaire est présente, cela peut aussi relever de sa compétence). Il peut couper la viande des plus petits (ce qui ne l'empêche pas de leur apprendre à le faire eux-mêmes, tout en les aidant : que tous les enfants arrivent à couper leur viande avant Noël, Pâques ou le mois de juin peut constituer un objectif pédagogique). Son rôle éducatif, lorsqu'il surveille la récréation, lui impose évidemment de ne pas laisser un enfant en frapper un autre : il doit l'en empêcher, et en discuter avec lui.
Question 2
Réponses : c) vous lui dites d'en parler à l'enseignant et e) vous transmettez à l'enseignant l'inquiétude de ce parent.
Il faut conseiller au parent de s'adresser à l'enseignant, et l'en informer : l'ATSEM doit systématiquement transmettre à l'enseignant les informations utiles qui lui sont communiquées par les parents, ainsi que leurs remarques. L'enseignant pourra alors, s'il le souhaite, provoquer une discussion avec les parents.
Question 3
Réponses : d) vous les prenez à part et vous leur demandez de se rhabiller et e) vous informez l'enseignant de l'incident.
Les enfants de 5 ans sont à l'âge des découvertes ; ce jeu n'a rien d'alarmant, mais l'enseignant, et les parents, pourront en profiter pour expliquer tranquillement aux enfants les règles de la pudeur et répondre à leurs questions.
Ces enfants ne sont en aucun cas « en danger ». Par ailleurs, l'ATSEM n'a pas le droit de donner une fessée, ni d'en menacer les enfants.
Question 4
Réponses : toutes les affirmations sont exactes.
Un ATSEM peut encourager un enfant à manger, et essayer de comprendre pourquoi il n'a pas faim, mais en aucun cas le forcer : il informe l'enseignant et, éventuellement, les parents, pour que l'enfant soit surveillé (le manque d'appétit peut être le symptôme d'une maladie, d'un problème de santé).
Il doit interdire à un enfant allergique aux protéines de lait de manger un yaourt, mais il doit lui expliquer pourquoi : les protéines de lait sont présentes dans les yaourts, elles y jouent un rôle essentiel dans la coagulation à la base de leur formation.
Il a le droit, dans la cour, d'organiser des jeux, auxquels les enfants ont néanmoins le droit de ne pas participer (la récréation est un moment de détente, qui permet à l'enfant de laisser s'exprimer son imagination, ou de s'affirmer : c'est la raison des bagarres).
Il doit reprendre un enfant qui, à table, menace un camarade avec son couteau, même si celui-ci n'est pas pointu, et il peut bien évidemment prendre l'initiative d'apprendre à un enfant qui mange avec les doigts à se servir de ses couverts : cela fait partie de son rôle éducatif.
Question 5
Réponses : b) le déroulement du repas, c) la gestion des vêtements et e) la sieste de l'après-midi.
Il n'existe aucun texte qui réglemente ce que l'ATSEM peut dire ou ne peut pas dire aux parents, mais il est important, tant pour les professionnels que pour les parents et leurs enfants, que chacun joue, au sein de la communauté éducative, le rôle qui est le sien : l'ATSEM n'abordera donc pas la question des apprentissages langagiers, qui est de la compétence de l'enseignant, mais il peut discuter avec les parents des moments qu'il passe avec l'enfant, à condition de respecter la vie privée de l'enfant (et des autres enfants), et de ne pas empiéter sur les missions de l'enseignant.
Question 6
Réponse : a) à l'eau et au savon.
En principe, l'ATSEM ne nettoie jamais d'objets en présence d'enfants (réponse e)), mais le nettoyage peut être une bonne manière de terminer une activité, pour apprendre aux enfants à respecter et entretenir le matériel : dans ce cas, il s'effectue à l'eau et au savon, et obligera peut-être l'ATSEM à recommencer en dehors de la présence des enfants.
Question 7
Réponses : toutes les affirmations sont exactes.
L'entretien régulier du sol de la classe se décompose en deux phases : balayage, à sec ou « à plat humide » (après dépoussiérage humide des armoires, des tables et des étagères), et nettoyage du sol, au moins une fois par jour, avec deux seaux (un pour laver, l'autre pour rincer). On utilise un détergent neutre pour laver le sol : l'utilisation d'eau de Javel dans la classe est formellement interdite ! Il est préférable que l'eau soit tiède, mais il faut tenir compte, pour la température, du mode d'emploi inscrit sur le bidon de détergent (voir la circulaire 91-124 du 6 juin 1991 modifiée par les circulaires 92-216 du 20 juillet 1992 et 94-190 du 29 juin 1994). Enfin, le nettoyage des plinthes n'a pas besoin d'être quotidien, mais il doit être régulier.
Pour en savoir plus
Amélioration de l'hygiène en milieu scolaire – www.afpssu.com
Question 8
Réponse : c) la mairie délègue aux ATSEM le soin de nettoyer la cour.
Il est possible, bien sûr, en cas de grosse tempête, que les services techniques viennent exceptionnellement balayer ou nettoyer la cour (branches d'arbres, etc.), mais le nettoyage de la cour est de la compétence des ATSEM : il est indispensable de ramasser les feuilles, qui constituent un danger pour les enfants (glissades, etc.) ; les enfants n'ont pas à participer à ce balayage.
Question 9
Réponse : par défaut, c) vous prévenez l'enseignant.
Étonnantes propositions de réponses ! La même question posée en 2008 par le CDG de Limoges (87) proposait comme réponses : « vous le faites vomir/ dans le doute, vous appelez le centre antipoison/ vous lui faites se rincer la bouche », et la bonne réponse était « vous lui faites se rincer la bouche ». En effet, cela suffit largement s'il s'agit de peinture à l'eau.
En cas de doute, il faut appeler le centre antipoison le plus proche (dont il est conseillé de connaître le numéro, qui doit être affiché), avec, à portée de main, le bidon ou le flacon de peinture.
Il ne faut jamais donner à boire, notamment du lait, à une personne qui a ingéré un produit toxique (produit ménager, cosmétique, parfum, shampooing, savon, vernis, peinture) : le lait favorise même le passage de certains de ces produits dans le sang ! En outre, il ne faut jamais la faire vomir (surtout s'il s'agit d'un produit irritant comme l'eau de Javel) : cela expose deux fois l'œsophage aux brûlures chimiques !
Il faudra en revanche expliquer à l'enfant qu'il ne doit pas recommencer, car cela peut être très dangereux pour lui !
Pour en savoir plus
Centres antipoison et de toxicovigilance – www.centres-antipoison.net
Question 10
Réponse : a) vous le faites, cela fait partie de vos missions.
Question 11
Réponses : a) l'ATSEM peut accompagner les enfants à la piscine durant le temps scolaire et c) pour accompagner les enfants à la piscine durant le temps scolaire, il faut au préalable obtenir l'accord de la Direction de l'éducation et de la jeunesse.
Dans le cadre de leur statut, les ATSEM peuvent utilement participer à l'encadrement de la vie collective des séances de natation (transport, vestiaire, toilettes et douche). Ils ne sont pas soumis à l'agrément préalable du directeur académique des services de l'Éducation nationale. Leur participation doit faire l'objet d'une autorisation préalable du maire. Cette autorisation peut inclure l'accompagnement des élèves dans l'eau (circulaire Natation n° 2011-090 du 7 juillet 2011).
Question 12
Réponses : a) qui se fait par voie intradermique, b) qui peut provoquer des effets indésirables et e) obligatoire pour tout personnel travaillant au contact des enfants.
Le BCG (bacille de Calmette et Guérin) est le vaccin destiné à protéger contre la tuberculose : depuis 2006, il se fait uniquement par voie intradermique.
En 1949, la France a rendu obligatoire le BCG : le décret 30-0604 du 30 juin 2004 a rendu la primo-vaccination obligatoire avant l'entrée en collectivité chez l'enfant ou dans le cadre d'une profession exposant au risque chez l'adulte, mais ce n'est plus le cas depuis le 13 juillet 2004 (arrêté relatif à la pratique de la vaccination par le vaccin antituberculeux BCG et aux tests tuberculiniques). En France, désormais, seules « les vaccinations antidiphtérique et antitétanique » (article L 3111-2 du code de la santé publique) et « la vaccination antipoliomyélitique » (article L 3111-3 du code de la santé publique) sont obligatoires : elles doivent être pratiquées « sauf contre-indication médicale reconnue ».
Les effets indésirables suite à la vaccination par le BCG existent, mais ils sont très rares (moins d'un cas sur 1 000) et peu importants (céphalée, fièvre, suppuration au site d'injection).
Question 13
Réponses : b) causée par des acariens, d) qui provoque des démangeaisons et e) qui peut se transmettre par l'échange de vêtements.
La gale est une affection contagieuse (une parasitose), causée par des acariens microscopiques appelés « sarcoptes » (des parasites), qui provoque des démangeaisons. La gale humaine se transmet surtout de manière directe, par contact direct, mais elle peut aussi se transmettre de manière indirecte, par l'intermédiaire de l'environnement (linge, literie, mobilier).
La vie en collectivité est un facteur qui favorise la transmission : l'éviction scolaire est donc conseillée, pour une durée de trois jours en cas de forme commune, et jusqu'à obtention d'une guérison prouvée en cas de forme profuse (selon le Conseil supérieur d'hygiène publique de France, Guide des conduites à tenir en cas de maladies transmissibles dans une collectivité d'enfants, 2003). Contrairement aux idées reçues, la gale n'est pas causée par un manque d'hygiène : elle peut sévir dans tous les milieux sociaux.
Question 14
Réponses : b) il faut inviter l'enfant à le déposer à l'arrivée en classe dans un lieu précis, c) il est possible de le redonner à l'enfant au moment de la sieste et d) il n'est pas conseillé de faire des échanges de doudou entre enfants.
Il n'existe aucun texte qui réglemente la présence du doudou, mais, au moins pour des raisons d'hygiène, il est conseillé d'inviter l'enfant à le déposer à l'arrivée en classe dans un lieu précis, où il pourra le retrouver en cas de besoin. Il est souhaitable de le lui rendre, s'il le demande, au moment de la sieste : c'est un objet qui le rassure, qui peut l'aider à s'endormir.
Question 15
Réponse : e) suite à la demande de l'enseignant, vous présentez vos modalités de travail.
Même débutant, l'enseignant est l'enseignant : vous pouvez discuter avec lui de la manière dont vous travaillez, de vos habitudes des années précédentes, mais vous devrez vous adapter à lui, et il pourra se reposer sur votre expérience.
Question 16
Réponses : a) à la Direction des ressources humaines de votre collectivité et d) au service formation de votre collectivité.
Le service formation d'une collectivité fait souvent partie de sa Direction des ressources humaines : votre interlocuteur dépend donc de l'organisation propre à la collectivité qui vous emploie. Le centre de gestion n'organise pas de formation, contrairement au CNFPT : il organise des concours (mais, sauf directives contraires de votre hiérarchie, vous ne pouvez pas vous inscrire directement à un stage organisé par le CNFPT). Enfin, vous ne dépendez pas du rectorat, n'étant pas personnel de l'Éducation nationale.
Question 17
Réponse : c) l'enseignant de cet élève.
Si vous rencontrez des difficultés relationnelles avec un élève, vous devez en discuter avec l'enseignant de cet élève, ou avec l'enseignant avec lequel vous travaillez. Si la situation ne s'améliore pas, ou si le dialogue avec l'enseignant s'avère difficile, vous pouvez en discuter avec votre supérieur hiérarchique. Vous pouvez aussi, accessoirement, échanger, tout en respectant la confidentialité et la vie privée de l'enfant, avec vos collègues : c'est le principe du travail d'équipe.
Question 18
Réponse : c) vous n'êtes pas autorisé(e) à communiquer sur la situation des autres enfants.
L'ATSEM n'est pas soumis au secret professionnel mais, comme tout fonctionnaire, à une stricte obligation de discrétion : il doit, par éthique, par déontologie, par respect d'autrui, respecter la vie privée des enfants et de leurs parents (mais aussi de ses collègues et des enseignants) en ne divulguant pas d'informations confidentielles (dont fait par exemple partie la santé).
Question 19
Réponses : c) vous en discutez avec le collègue concerné en dehors de la présence des enfants et b) vous informez l'enseignant de l'élève du comportement de votre collègue.
En discuter avec votre collègue est un bon préalable : il ne s'en rend peut-être pas compte, ou bien ne sait-il pas comment se comporter avec cet enfant. Si la situation ne s'améliore pas, ou si votre collègue refuse le dialogue, vous pouvez en discuter avec l'enseignant de l'élève, ou avec votre hiérarchie, dans des termes mesurés et argumentés, sans porter d'accusations.
Question 20
Réponses : b) l'assistant d'éducation, c) l'aide médico-psychologique et d) l'enseignant référent.
Il est rare qu'un éducateur de jeunes enfants (EJE) ou qu'un éducateur spécialisé intervienne dans les écoles maternelles : l'enseignant référent pour la scolarisation des élèves handicapés (ERSEH) coordonne le parcours de l'élève, et l'intervention éventuelle de l'assistant d'éducation (AED), de l'aide médico-psychologique (AMP) et de l'auxiliaire de vie scolaire (AVS).